sources : appel-arlon.net
Information sur certains aspects de la maladie alcoolique (source APPEL, Clinique Saint-Joseph ARLON)
Voici quelques textes écrits par des membres du groupe APPEL pour démystifier certains aspects de l'alcoolo-dépendance.
Suis-je alcoolique ? La dépendance qu’est-ce que c’est ?
Le déni.
Le déclic, quoi, quand, comment ?
La rechute - La ré-alcoolisation – Que faire ?
Alcoolisme, Anxiété et Dépression.
La honte illustrée par « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry
La co-dépendance.
Ce site s’adresse aux enfants dont l’un des parents est ou a été dépendant à l’alcool. Ils trouveront ici des réponses aux questions qu'ils se posent, des réflexions pour comprendre ce qu'ils vivent et des pistes pour savoir comment réagir.
Sources : aide-alcool.be
Quantités :
Une consommation d'alcool responsable tient, entre autres, au nombre de verres standard d'alcool que vous pouvez boire sans nuire
à votre santé.
Par ailleurs, les habitudes jouent aussi un rôle.
Qu'entend-on par verres standard ? :
Une consommation responsable n'est pas seulement liée au nombre de verres standard d'alcool que vous pouvez boire sans danger, elle tient aussi à la façon dont vous buvez et à vos habitudes de consommation.
Les gens boivent de l'alcool parce qu'ils aiment ça et parce qu'ils en attendent des choses positives. En effet, l'alcool peut vous détendre, vous rendre plus confiant en vous-même, vous faire sentir plus décontracté ou «vous faire oublier vos soucis». Ce n'est pas un problème aussi longtemps que cela ne devient pas une habitude irrésistible. En d'autres termes, ne buvez pas de l'alcool parce qu'il le FAUT ou parce que vous pensez qu'il le faut.
Prendre de mauvaises habitudes peut venir, par exemple, du fait que vous buviez TOUT LE TEMPS :
Vous risquez alors davantage de boire en quantités toujours plus importantes pour obtenir l'effet désiré. En effet, votre corps s'habitue aussi à l'alcool. Vous pouvez avoir besoin de toujours plus d'alcool, par exemple pour éprouver un sentiment de détente.
Vous pouvez éviter de prendre de mauvaises habitudes en
Boire trop d'alcool peut effectivement avoir pour effet que vous :
Pourquoi boit-on de l'alcool ? Qu'est-ce qui nous pousse ou nous freine à boire une certaine quantitié d'alcool ? Il n'est pas toujours facile de répondre précisément à ces questions, mais
on renvoie souvent à trois facteurs qui jouent un rôle et s'influencent mutuellement en se basant sur le triangle du Docteur Olivenstein. Il s'agit : de la personne, du produit et du contexte.
Il est vraisemblable que certaines personnes aient une propension plus forte que d'autres à consommer de l'alcool ou d'autres drogues.
L'alcool n'est pas une substance neutre. Il a certaines propriétés qui peuvent faciliter la dépendance. Ceci est valable également pour d'autres drogues, mais certaines créent plus d'accoutumance que d'autres, ou ont une influence plus importante que les autres.
Le milieu dans lequel vous avez grandi et vivez peut aussi jouer un rôle important.
Les facteurs dont il vient d'être question ne sont pas indépendants les uns des autres, ils interagissent l'un avec l'autre. Bien évidemment, il est impossible de prévoir avec exactitude si quelqu'un aura des problèmes liés à l'alcool. La présence simultanée des facteurs ci-dessus peut toutefois donner une indication sur l'importance du risque pour une personne donnée.
Si, par exemple, vous êtes de nature nerveuse, que vous vous tracassez facilement, que l'on buvait beaucoup chez vous, que vous avez des conflits avec votre entourage et que les problèmes liés à l'alcool sont fréquents dans votre famille, vous êtes exposé à un risque plus important.
Vous voulez boire ou continuer à boire de l'alcool pour le plaisir, mais en réduisant votre consommation ? Quelques astuces :
Une observation intéressante fut menée à ce sujet à la Katholieke Universiteit Leuven (KUL) en mars 2012. Des étudiants ont organisé une fête où la bière était servie gratuitement. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que la bière gracieusement offerte toute la soirée était sans alcool et qu’ils participaient à une expérience menée par l’association pour les problèmes d’alcool et de drogue (Vereniging voor Alcohol en andere Drugproblemen – VAD) [1].
Thomas Devroe, du cercle étudiant Ekonomika de la KUL, témoigne : «Le plus marrant c’est que de nombreux étudiants ne se sont rendus compte de rien et ont réagi avec étonnement quand on leur a révélé qu’ils n’avaient bu que de la bière sans alcool » [1].
Dans notre société, notre culture, la présence de bière ou de vin est banalisée lors des repas, des soirées, des fêtes, etc. Plus encore la consommation sociale se teinte de conformisme : je bois pour signifier aux autres que je partage la convivialité, que « je suis dans le coup ». Au point où un refus de consommation peut être interprété comme un refus de convivialité.
Cette association alcool-convivialité devient plus délicate encore quand l‘alcool devient le centre de la fête et non plus une de ses composantes. Comme le soulignait Martin de Duve (directeur de Univers Santé) en 2013 : « On ne se dit plus ‘Je vais passer une bonne soirée et peut-être que je vais boire un peu trop’ ; mais plutôt ‘Je vais boire trop, donc je passerai une bonne soirée’ » [2].
Pour renforcer cette représentation conviviale de l’alcool, les publicitaires font preuve d’imagination. Parmi les nombreuses techniques éprouvées, le sponsoring d’événements estudiantins et populaires est une façon d’associer plus étroitement encore la boisson aux festivités. Exemple récent : les « Apéros Urbains » à Bruxelles : un moment après le boulot en été pour aller boire un verre « en famille », associé ici à des jeux pour enfants, là à des animations musicales… Sous prétexte de se détendre, de se lier avec d’autres, de sortir les enfants, tout est invitation à boire [2].
Régulièrement, les publicitaires lancent également des campagnes très ciblées. En janvier 2016, de nombreux étudiants de Louvain-la-Neuve ont ainsi reçu une "carte de vœux" d'un célèbre brasseur. "Notre première bonne résolution est d’offrir plus de tournées", explique la carte. Elle est accompagnée d’un bon qui donne droit à 6 bières gratuites. Pour Antoine Grégoire, coprésident de l’assemblée générale des étudiants de Louvain-la-Neuve, " les gros alcooliers mènent des campagnes de plus en plus intrusives, de plus en plus agressives, en dépensant énormément de moyens pour essayer de fidéliser les étudiants à la consommation d’alcool" [3].
Si les effets de l’alcool (détente, euphorie, désinhibition …) peuvent faciliter les contacts et une atmosphère conviviale, ils peuvent tout aussi facilement « plomber l’ambiance ».
En effet il n’est pas rare qu’une personne ivre parte dans une complainte interminable, sans se soucier de savoir si cela vous intéresse ; ou se vante, "résolvant" au passage tous les problèmes du monde ; ou devienne irritable, voire agressive ; ou encore qu’elle raconte des blagues sans esprit comique, avec une surestimation de son propre talent "humoristique" ; voire qu’elle se montre indiscrète et manifeste d'autres attitudes importunes. Enfin, il arrive aussi qu’une personne ivre ait perdu tout contact avec la réalité et s'obstine à vouloir prendre le volant.
Vouloir se retrouver ensemble, dans une ambiance agréable, est bien légitime. Si l’alcool est une façon parmi d’autres de faciliter cette convivialité, il n’en comporte pas moins des risques. A chacun d’en mesurer les effets pour ne pas faire le « trouble fête » de la soirée
Pour en savoir plus sur la répercussion de l'alcool sur le plan social>>Pour que votre sortie en soirée reste un plaisir, voici quelques conseils :
Sur le site d’Univers Santé vous pouvez télécharger « l’effectomètre » (cliquez ici). Cet outil décrit les différents stades de consommation d’alcool, et propose quelques conseils bien utiles afin de permettre de poursuivre la fête jusqu’au bout de la nuit.
[1] Le soir on-line 22/03/2012 http://www.lesoir.be/71069/article/styles/air-du-temps/2012-08-28/l%E2%80%99effet-placebo-d%E2%80%99une-f%C3%AAte-sans-alcool.
[2] Christine Steinbach- Article paru dans la revue Contrastes de Équipes Populaires, « Alcool et jeunes : opération séduction », numéro 157 de juillet-août 2013.
Contact:
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