Sources : aide-alcool.be
Ces dernières années, la consommation de drogues illicites par les jeunes a suscité un intérêt croissant. A juste titre d'ailleurs. Néanmoins, cela conduit à oublier l'alcool.
Comme l'alcool est légalement et socialement accepté, il est souvent considéré comme «inoffensif» et non comme une drogue. Cependant, du point de vue de la santé, il existe beaucoup de raisons pour ne pas commencer à consommer de l'alcool trop tôt. En savoir plus sur les effets et les risques de l'alcool chez les jeunes »
A l’heure actuelle, la législation est peu claire au sujet des consommations d'alcool pour les jeunes : pas d'alcool aux moins de 16 ans et aucun spiritueux aux moins de 18 ans. En savoir plus sur la législation qui entoure les consommations d’alcool à l’heure actuelle »
Généralement, les jeunes sont mis en contact avec les drogues illégales par l'intermédiaire d'amis ou de connaissances. Par contre, l'alcool, qui est une drogue légale, est généralement goûté pour la première fois au sein de la famille. Les parents sont tout aussi responsables que les cafetiers et commerçants de ne pas servir d’alcool à des mineurs de – de 16 ans. Plutôt que de diaboliser la consommation d’alcool, il sera plus intéressant d’apprendre à vos enfants à adopter une consommation responsable et à fixer des règles cohérentes, au sein d’un dialogue et d’un respect mutuel.
En savoir plus sur « dépénaliser
l’apprentissage parental ».
Aucune drogue, qu'il s'agisse du café, du tabac, de l'alcool, du cannabis ou de l'héroïne, n'a vraiment bon goût la première fois. Les mélanges de boissons qui goûtent la limonade (voir plus loin) constituent probablement la seule exception. En tant que débutant, le jeune "doit" donc «apprendre» à boire de l'alcool.
Mais on ne boit pas de l'alcool uniquement pour son goût. Il a également des effets indéniables sur la façon dont vous vous sentez, sur l'image que vous avez de vous-même, et donc aussi sur votre comportement. Les effets engendrés sont multiples : désinhibition, joie, excitation, calmant, etc., et varient selon le produit (alcool ou une autre drogue), la personne qui consomme et le moment où elle consomme.
L'entourage joue un rôle important dans la poursuite et le volume des consommations d'alcool. Par exemple, si vous remarquez que vos amis buveurs semblent avoir plus de succès et paraissent plus agréables, il est plus probable que, malgré le goût initialement mauvais de l'alcool (bière ou autre), vous continuiez à boire lors des sorties.
Expérimenter implique parfois la combinaison de plusieurs drogues (l'alcool étant l'une d'elles), prises parfois très consciemment, parfois
plutôt par hasard (quand elles sont proposées). Etant donné que l'alcool peut vous rendre plus imprudent, vous êtes parfois enclin à rechercher, de façon irréfléchie, un «trip plus costaud».
Combiner plusieurs drogues peut, en effet, provoquer des effets plus puissants, mais souvent désagréables.
En savoir plus sur le mélange de substances »
Sortir avec un groupe d'amis, cela peut être chouette. Mais cela comporte parfois des risques pour la santé. Les nuits peuvent être très longues et les tournées se succéder par dizaines...Voici quelques conseils pour que votre sortie reste une fête :
S < 0,5 |
Safe = OK |
0,5 < A < 0,8 |
Alert = 3h d'interdiction de conduire + amende |
P > 0,8 |
Positif = 6h d'interdiction de conduire + amende + tribunal/parquet + retrait de permis |
Depuis quelques années, on peut trouver des mélanges de boissons partout. Il s'agit de mélanges de soda et de boissons alcoolisées, par exemples les «blasters», les «alcopops» et les «shooters». Avec ces produits, l'industrie de l'alcool vise un public de jeunes âgés entre 18 et 25 ans. Dans la pratique, même des enfants à partir de 12 ans en consomment déjà.
Pour plus d'informations voici un site suisse dédié aux jeunes entre 16 et 20 ans : https://www.bourredesavoir.ch/
L'effectomètre:
L’effectomètre est une brochure qui vise à responsabiliser les jeunes, et les moins jeunes, quant à leur consommation d’alcool.
Ce nouvel effectomètre s’adresse à un public jeune plus large que les seuls étudiants et rappelle, dans sa phase 0, la législation en vigueur en matière de vente d’alcool.
Les différentes phases évoluent ensuite en fonction de la consommation de chacun.
L’effectomètre passe de la phase 0 à la phase 1 « Au top ! Tout va bien. J’ai bu environ deux drinks (2 unités standard d’alcool). »
Suivent ensuite les phases 2, 3, 4 et 5.
La phase 5 étant celle du « danger maximum ! C’est le pré-coma ou le coma éthylique. Je m’endors sous l’effet de l’alcool et, sans m’en rendre compte, je prends des risques énormes.«
Chacune des phases est expliquée au verso afin qu’on puisse se situer sur cette échelle lors de notre consommation d’alcool et ne pas dépasser la phase qui nous permettra de réussir notre soirée.
Où se procurer l’effectomètre ?
Ce dernier est disponible à Univers santé.
Pour toute commande supérieure à 5 exemplaires, et afin d’assurer une réimpression, l’effectomètre vous sera facturé 0,30€/pièce.
Cet outil est également disponible au format .pdf ?
Contact:
Le Chemin de la Renaissance
PARTENARIAT : RÉSEAU MOSAÏQUE & OSONS-ASBL PSYTOYENS & https://aide-alcool.be/
6000 Charleroi
Belgique
Deroulou Robin : (+32) 0472 533 574 (Région Charleroi)
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